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Rebondir après un fracas (conférence)

  • Formateur: Boris Cyrulnik
  • Durée:
  • Tarif: 11.00 $
Attestation:

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Table of Contents

Visionné

Description

Conférence de Boris Cyrulnik : Rebondir après un fracas

en partenariat avec l'université de Mons et l'ASBL Éducation et Famille

Cette conférence porte sur : 

Le trauma. Comment était-on construit avant le trauma ? Il y a-t-il des gens qui sont prédisposés aux traumas (au niveau biologique et environnemental) ? La biologie, la culture et le contexte dans le processus de résilience.

La structure du trauma, les types de traumas et leurs conséquences. 

1 – Les facteurs biologiques et environnementaux pouvant influencer le vécu du trauma;

2 – Le trauma insidieux vs le trauma spectaculaire;

3 – Les moyens pour se protéger d’un fracas  

Plan de la formation : 

Vidéo 1 : Introduction et annonce du plan ; Culture fixiste versus évolutionniste ; Raisonnement éco-systémique de la résilience ; Expérience Emmy Werner sur les enfants abandonnés

Vidéo 2 : Comment était-on construit avant le fracas ? 

1- Déterminant génétique : biologie, sérotonine & dopamine

2-Le rôle du milieu ; l’altérité : expériences d’éthologies (facteurs protecteurs et facteurs de vulnérabilité)

3- L’influence du stress de la mère sur le bébé : troubles cérébraux, troubles de sécrétion des hormones ; nourrisson et sécurisation ; Cas clinique du grand brûlé

Vidéo 3 : La structure du trauma (Trauma spectaculaire vs trauma insidieux) 

Vidéo 4 : La disposition des facteurs de résilience 

- Vidéo 5 : Questions pour B.Cyrulnik 

1) Comment se protéger des risques psycho-sociaux de la pandémie COVID-19 ? 

2) Dans le processus de résilience un évènement bien identifiable peut intervenir (rencontre, lecture…) lequel va enclencher un changement qui va progressivement ouvrir un univers non identifié jusque-là ?

3) Comment intervenir sur des niches sensorielles très pauvres sans stigmatiser les parents ?

4) La crise du COVID a-t-elle une charge traumatique ? 

5) Quand un professeur est décapité, quand des communautés sont sidérées par l’impensable et fragilisées par une intersubjectivité partiellement égarée, quelle empreinte laisse les géants affectifs sur ceux qui ressentent la détresse parentale sans pouvoir l’inscrire, faute de mots, dans un récit de soi ? Comment rebondir après ce fracas ? Peut-on se « contenter » de parler d’amour lorsque des communautés se sentent en permanence en équilibre instable au bord du gouffre qui sépare l’indicible de l’inécoutable ? 

Vidéo 6 : Questions partie 2 pour B.Cyrulnik

1) Quelles sont les différences essentielles dans la résolution du processus de résilience entre, d’une part, un fracas reconnu socialement (parce que vécu par plusieurs personnes) et, par ailleurs, celui intime et personnel non reconnu par l’entourage parfois nié, voire refoulé dans l’inconscient car vécu dans la période préverbale d’un jeune enfant ?

2) Il y a des fracas qui se produisent pendant l’enfance dont le sujet adulte n’a pas conscience et on sait aujourd’hui qu’à l’âge de 45 ans on assiste à l’apparition de maladies graves (voire même des décès soudains inexpliqués) et on constate une relation entre ces décès inexpliqués et le fracas vécu pendant l’enfance non connu par le sujet : ne faudrait-il pas envisager l’approche du développement humain ou chacun devrait aller à la découverte de son existence passée ? 

3) Il y a des vies qui sont des fracas permanents (Baudelaire, Rimbaud…) leur malheur n’a pas empêché leurs productions géniales. S’ils avaient été heureux et paisibles auraient-ils créé une telle œuvre ou une œuvre encore plus extraordinaire ?

4) Pour des enfants, victimes d’une négligence importante, pensez-vous que l’on doive maintenir le lien biologique à tout prix ou peuvent-ils se développer correctement dans un autre milieu plus sécure ? 

5) En période de confinement, comment créer ou sauvegarder nos soutiens sociaux alors que beaucoup s’enferment pour se protéger ? 

Vidéo 7 : Questions partie 3 pour B.Cyrulnik

1) Il peut y avoir plein de sortes de traumatismes mais on ne sait pas toujours comment réagir et faire face, il faut parfois un certain temps pour y arriver et trouver les ressources comment arriver à trouver de quoi rebondir ? 

2) Un adulte capable de résilience se trouve soudainement marqué par un évènement extérieur à lui mais qui le touche par sympathie professionnelle, comment parvenir à être résilient face à ce drame ?

3) Quelles sont les différences singulières qui font que certaines personnes évoluent positivement très rapidement et pour d’autres rien ne change ?

4) Vu le contexte sanitaire actuel (Covid 19), comment entretenir nos relations amicales, familiales : vitales pour notre bien-être ?

5) Comment faire dans un monde où l’individualisme prime de plus en plus ? 

6) Quelle est la place du désir du sujet et de ses ressources personnelles, ne pensez-vous pas qu’il y a quelque chose qui appartient au sujet au-delà de l’environnement ? 

7) Est-ce qu’il y a des études qui montrent la différence de résilience en fonction des cultures, des pays ? 

 

Tarif

Plan Tarif
Location 7 jours: 11.00 $
Illimité (Tarif + TPS/TVQ): 28.00 $

Formateur

Boris Cyrulnik

Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’Université de Toulon, en France.

Il s'est spécialisé dans la résilience et est un auteur reconnu du grand public, par de nombreux ouvrages, dont : Un merveilleux malheur, Les vilains petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre (publiés chez Odile Jacob). Ce sont d'immenses succès qui abordent la capacité de se reconstruire après un traumatisme (la résilience).

Visionné
Durée